«Le dessin a naturellement conduit Mykolas LUKOSEVICIUS à adopter la couleur pour révéler les contours et les intérieurs d’un non-dit ourlé de sensations. Débutée dans les bruns et les sépias, insensiblement, l’œuvre sur papier s’est faite ouvertures, au contact des failles et des ruptures. Un microcosme où, à l’élan créatif du peintre, se devinent les textures en construction, les amalgames et les répulsions, le minéral cédant parfois à l’humain en sensuels émois. Puis vint l’heure où le bleu gagna dans l’espace, suivant un cheminement identique. Les rapprochements délivrèrent alors des images d’éloignement, la distance n’entachant en rien la densité des mondes.»

Patrick Borie

La Tribune-Le Progrès